A-t-on enfin trouvé des preuves de l'existence du Big Bang ? Si tel était le cas, ce serait la plus extraordinaire découverte de l'histoire de l'humanité (si l'on excepte celle de la fourchette et du mode de reproduction des mammifères). Plusieurs physiciens (catégorie fourre-tout qui englobe aussi bien Albert Einstein que les frères Bogdanov) auraient observé des traces d'ondes gravitationnelles qu'ils attribuent au Big Bang. En quoi cela pourrait-il tout changer ? Les ondes gravitationnelles sont un élément clé de la théorie de la relativité générale et leur découverte apporterait la pièce manquante au puzzle. Elles sont l'écho de l'immense choc qui s'est produit il y a 13 milliards et 820 millions d'années. Si Albert Einstein était convaincu de leur existence, personne jusqu'à ce jour n'avait réussi à en apporter la preuve. Mais cette annonce est-elle fiable ? Rien n'est moins sûr, car pour inscrire leur nom au palmarès du Prix Nobel de Physique certains savants seraient prêts à tuer père et mère. Au moment où l'on va enfin savoir comment l'univers est né, d'autres scientifiques nous cassent le moral en nous annonçant sa fin programmée. Oui, l'univers se meurt, l'univers est mort ! La raison ? Il produirait de moins en moins d'énergie. Petit rappel pour les profanes (ou pour ceux qui auraient séché les cours de Physique au Lycée) : Les galaxies que nous observons se sont formées peu de temps après le Big Bang et, comme la lumière voyage à une vitesse constante, il suffit d'observer des objets lointains pour voir à quoi ressemblait l’univers à ses débuts. « Depuis son origine, l'univers est voué au déclin, comme une dégénérescence sans fin, une vieillesse éternelle ». Si une bonne partie de l'énergie qui circule dans l'Univers a été produite après le Big Bang, de l'énergie nouvelle est constamment libérée par les étoiles lors de la fusion d'éléments comme l'hydrogène et l'hélium. C'est ce qui a été observé. En étudiant 200.000 galaxies, ces physiciens ont calculé que l'énergie produite était deux fois moindre à celle générée il y a deux milliards d'années. Pire, elle diminue sans cesse. Mais gardons notre calme, la fin des temps n'est pas pour demain puisqu'il reste encore 100 milliards d'années avant que la dernière étoile ne cesse de briller. Résumons nous : comme le dit la sagesse populaire « rien ne dure, tout a une fin ». Ainsi, aucune entité, aucune création ne reste en l'état, dans une permanence figée. Un chien vit 15 ans, un homme 85 ans, un éléphant 120 ans. Il en est de même pour les réalisations humaines : une relation amoureuse dure 3 ans, une guerre mondiale dure 4 ou 5 ans, un homme politique fait une carrière de 45 ans, un groupe industriel périclite au bout de 80 ans, une grande religion s'éteint au bout de 20 siècles.